Protection anti-chute

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Les opérateurs qui travaillent suspendus dans les espaces ouverts ou confinés ont l'obligation de revêtir un équipement de protection individuelle et de se munir de matériel de protection... Lire la suite

Protection anti-chute : l'équipement de sécurité qui assure !

Les opérateurs qui travaillent suspendus dans les espaces ouverts ou confinés ont l'obligation de revêtir un équipement de protection individuelle et de se munir de matériel de protection antichute. Artisans et professionnels du BTP, des télécommunications et de l'industrie, pour vous aider à bien choisir votre EPI, les experts de Bricozor déroulent pour vous le fil des explications.

Matériel de base de la protection antichute

L'équipement de protection antichute consiste à sécuriser l'opérateur, la zone de travail et prévenir les accidents. Le harnais, la longe et la ligne de vie en constituent les éléments essentiels. Voyons pourquoi.

Le harnais de sécurité

Relevant de la norme EN 361, le harnais de sécurité doit solidement enserrer le torse et le bassin tout en restant confortable. Selon les professions, il peut être assorti d'une veste ou d'un gilet, voire remplacé par une ceinture ergonomique. Il compte différents points d'accrochage dorsaux et sternaux et des anneaux qui permettent notamment de conserver outils et appareils à portée de main.

La longe de sécurité

Constituée d'une corde ou d'une sangle, la longe de sécurité est pourvue à ses extrémités de connecteurs qui viennent d'un côté s'accrocher à un harnais ou à une ceinture de maintien et de l'autre s’ancrer à un support ou à une ligne de vie. La longe, qui répond à la norme EN 354, peut, selon les usages, être simple ou double pour assurer à l'opérateur un point de fixation permanent.

La ligne de vie

La ligne de vie qui répond à la norme EN 795 est un filin tendu horizontalement ou verticalement entre deux points d’ancrage. Elle permet d'y connecter une ou plusieurs longes de sécurité qui coulissent le long du câble au fur et à mesure du déplacement de l'opérateur. Les lignes de vie mixtes permettent de se fixer sur des édifices ou constructions à pans obliques. Légères, maniables, discrètes et amovibles, les lignes de vie temporaires allient quant à elles simplicité d'emploi et grande résistance.

Matériel complémentaire de la protection antichute

Une fois sanglé et encordé, l'opérateur doit reporter ensuite toute son attention sur les différents types de fixations et accessoires conçus pour renforcer sa protection.

Les points d'ancrage

Régis par la norme EN 795, les points d'ancrage permanents ou temporaires permettent selon les interventions de fixer au sol ou sur les murs des lignes de vie, des longes de sécurité ou bien encore des potences : embases de fixation, potelets, pinces d'ancrage sur poutres et barres d'ancrage sur encadrements de portes et de fenêtres par exemple.

L'absorbeur d'énergie

Lorsqu'il bascule, le corps prend de la vitesse au fur et à mesure de sa chute. L'absorbeur d'énergie qui répond à la norme EN 353 ralentit cette vitesse et réduit le choc généré par la tension de la longe grâce à une déchirure prévue à cet effet. Attention, un absorbeur d'énergie ne peut jouer ce rôle qu'une seule fois. Il doit être remplacé sitôt après.

Les dispositifs antichutes avec ou sans rappel automatique

Sous l'effet d'une brusque tension, le stop-chute qui relève de la norme EN 360 actionne un système de blocage autour du câble auquel il est fixé, et retient la personne encordée telle une ceinture de sécurité dans un véhicule. Couplé à un rappel automatique, il facilite également sa remontée en cas de besoin.

Travailler au-dessus du vide avec une protection antichute de qualité apparaît donc comme une évidence. Cela représente un coût, qui sera toujours moins important que si vous vous rompez le vôtre. Pensez-y et au besoin contactez-nous !